lundi 16 novembre 2009

Médicaments

Après deux nuits difficiles, une presque bonne nuit, je me réveille ce matin l'esprit clair, enfin! J'ai décidé d'arrêter le médicament prescrit qui ne calme pas vraiment les douleurs mais me met dans un état second avec déprime et mal au coeur. Moi seule connais mon corps et sais ce qu'il accepte ou pas, et ce médicament soi-disant coupe-douleur me fait plus de mal que de bien. Stop! Je regrette infiniment d'avoir accepté un nouvel examen le 20 novembre, en fait une radio des os, cela va être très long car on doit m'injecter un produit dans les veines afin d'obtenir un contraste pour visionner mon squelette. Il faudra deux à trois heures d'attente pour que le produit diffuse dans les veines, mais quelle horreur, tout ça je suis certaine pour rien car je ne pense pas que l'on puisse définir où se trouvent exactement les métastases. Après il faudra un nouveau rendez-vous avec le cancérologue pour mettre au point le traitement qui m'aidera à mourir sans trop de souffrance. Les médecins n'ont aucune psychologie, ils parlent technique mais ils sont débordés et n'ont pas le souci d'humanité. Peu importe, ils ne sont pas les seuls, l'entourage également insiste pour que je fasse ceci et cela pour mon bien. Cela part d'un très bon sentiment mais personne ne se rend compte que mon seul souci à moi est que l'on me fiche la paix. Il est impossible de comprendre les malades, aujourd'hui je me rends compte que psychologiquement on fait beaucoup souffrir les malades qui ne demandent qu'à mourir en paix.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire