dimanche 22 novembre 2009

On finit par être perdu dans un dédale de pensées n'ayant aucun rapport les unes avec les autres. La mort n'est pas véritablement présente, elle est suspendue à un souffle quelque part près de la colonne vertébrale, à moins qu'elle préfère se nicher ailleurs, il y a tant de points névralgiques dans ce grand corps allongé qui est le mien. Je contemple parfois la peau fripée de mes bras dont les muscles fondent au gré des kilos envolés. L'esprit esquive les grandes questions philosophiques et spirituelles, il se contente de regarder des images de la foi,, étonné d'écouter des blablas compliqués de la part de personnes appartenant aux diverses religions, discours le plus souvent incompréhensibles, le dernier en date dont mon esprit garde le souvenir étant cette longue tirade sur Marie, la mère de Jésus. Comment peut-on se tirailler la cervelle pour expliquer qui est Marie d'une façon aussi torturée quand Marie est une femme humble et simple qui n'a jamais revendiqué aucun titre. Toute ma tendresse va vers Marie, la mère des douleurs, et je n'aime pas du tout qu'on l'affuble d'une couronne sertie de pierres précieuses, de même que j'ai du mal avec l'image d'un Jésus blond aux yeux bleus. Jésus était juif, qu'on le veuille ou non, c'est d'ailleurs pourquoi j'aime les juifs et leurs traditions. Que faire, que dire avant de mourir? Jésus a vécu notre condition humaine et il a eu ce cri déchirant sur la croix : Père, Père, pourquoi m'as-tu abandonné? et à ses pieds Marie, la maman, la mère des douleurs. Rien n'est plus terrible pour une mère de voir son enfant souffrir, fusse t-il le Dieu incarné. L'enfer existe-t-il dans l'au-delà? et le paradis? Quand je lis le sermon sur la montagne j'espère toujours être parmi les Heureux, mais je ne puis juger si j'appartiens à l'un des Heureux cités par Jésus.

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