lundi 7 décembre 2009

Me voilà revenue d'un merveilleux moment passé à Paris avec Éric, j'ai pu revisiter les lieux que j'aime et voir la comédie musicale, aucun problème, aucune douleur, aucune baisse de moral, deux jours magiques. De l'hôtel Mercure où j'ai dormi samedi soir j'apercevais de la terrasse de ma chambre la Tour Eiffel, les quais de la Seine, la Grande Bibliothèque, le Palais Omnisport de Bercy, le métro aérien, et j'entendais le bruit continu de la ville. Le temps était gris, il y avait la pluie, mais je suis restée sur la terrasse pour respirer cet air de Paris et j'ai dormi rideaux ouverts pour profiter au maximum du ciel de la capitale. Je me suis sentie si bien, et encore ce matin malgré les prémices du retour en enfer, qu'il m'était, et m'est toujours, difficile de penser que je vais mourir bientôt.
L'opéra rock Mozart n'avait rien d'exceptionnel, c'est un spectacle davantage basé sur le commercial que sur l'artistique, les costumes, les décors étaient superbes, c'est vrai, mais le résumé de la vie de Mozart était confus, très peu de musique du compositeur à qui cette comédie musicale est dédiée, pas d'émotions, juste de jeunes artistes sans doute en devenir mais pas encore accomplis, un peu déçue tout de même de constater qu'il y a une baisse de niveau concernant le jeu des acteurs et des chanteurs, en fin de compte chacun reste dans sa catégorie, il n'y a pas cette puissance à l'américaine qui offre par le travail la possibilité à chacun de savoir tout faire. Mais surtout, surtout, on sort du théâtre sans avoir la notion de qui était Mozart, les jeunes présents dans la salle applaudissaient les interprètes avec force et joie mais n'avaient rien retenu de Mozart, à peine son nom...

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