samedi 6 février 2010

Une petite mise au point

C'est vrai il faut être juste, je n’ai pas vraiment répondu à tous vos si gentils commentaires concernant l’épisode que l’on va appeler "Crocus Noctambus Jeanne Garnier".

Tout d’abord c’est réparé, pas de scandale dans les grandes manœuvres de départ, juste un chapeau roulé boulé de traviole qui m’est resté en travers de la gorge mais comme je ne me suis pas étouffée avec pas de quoi en faire un crocus hivernal, mais plutôt un crocus printanier noctambus.

Pourquoi un crocus ? parce qu’il est symbole de printemps anniversaire qui veut m’emmener jusqu’au 18 avril prochain. Pourquoi Noctambus ? Parce que dans ma tête y’a un grand Bus qui attend les terriens SDF décidés à ne pas faire attendre Dieu plus longtemps, ils ont soif de vérité mais de la Vérité Source, plus celle de la vie qui n’est pas.

Alors oui, j’ai sorti non pas mon chapeau, j’en n’ai pas, mais mes gros sabots, j’ai pas non plus, pour tenter de former une valise boule que j’emmènerai avec moi pour quitter l’hôpital. Quelle idiote ! Les tuyaux me raccrochaient au lit, je ne pouvais même pas atteindre l’armoire, ni rien d’ailleurs car tout est fait pour les aides-soignantes, rien vraiment pour les malades. Depuis ça a bien changé ! J’ai mis un loup dans la bergerie et il veille sur moi. Par exemple la corbeille à papier est près de mon lit et plus contre la porte de la salle de bains ce qui aidait bien la femme de service pour la vider mais me servais à rien à moi. Je me suis fâchée aussi avec les médicaments à usage fréquents qu’on passait son temps à me présenter pour les ranger aussitôt avant même que je puisse en utiliser un ce qui fait qu’ils ne servaient à rien et qu’à cause de ça je n’ai pas pu avoir une bonne hygiène buccale or quand on sait ce que représente cette plaisanterie on y fait plutôt attention.

Enfin il y avait l’épisode de 16h chaque jour qui a pris une immense importance, depuis c’est réglé mais ce fut avec des larmes de sang dirai-je. A présent on s’en fait pour moi, on a compris que le laisser aller avait failli me rendre réellement folle et pas une pauvre fille folle dans sa tête comme a dit cette idiote au jus de citron jaune cannelle.

Voilà, pas trop mal écrit quand on sait que pour écrire une page, ou faire un dessin, pour une heure passée au "travail" au moins trois se passent à piquer du nez sur l’ordinateur...

Je ne me suis pas évadée de la maison Jeanne Garnier, je ne m'en évaderai pas, ils ne me gardent pas le moins du monde prisonnière, ils ont montré beaucoup de respect à mon égard, les choses ont été dites, tout est arrangé par la parole, je veux bien croire que certains médicaments me soient un peu montés à la tête, le tout est de s'en apercevoir et d'ainsi arriver à corriger, pour mes yeux on verra, il faut attendre, peut-être qu'au final ce n'était qu'un petit accident cérébral.

Pour MDA, je crois que vous avez choisi ce qu'il vous fallait, vous êtes bien chez vous, il n'y a pas meilleur endroit, vous êtes très bien entourée, embrassez Félix et Tralala, si vous saviez combien me manquent Troïka, Titi et Tosca !

3 commentaires:

  1. C'est bien qu'ils aient cette intelligence de relativiser et de comprendre et combien je comprends le manque que cela représente l'absence de vos trois petits chiens.

    La photo de vous, juste là, à côté, me remémore avec plaisir l'âge heureux qui me faisait tant rêver au point d'avoir trépigné des jours durant avant mon premier cours de danse. Hélas, nul tutu ce jour là, nul paire de chaussons roses. Ma carrière s'est dont arrêtée bien vite, mais je garde un souvenir ému de ces petits rats auréolés de gloire future.

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  2. un coucou du soir pour vous ........;pour vous dire que pas un jour sans que je ne consulte votre blog........;
    que je pense très fort à vous.....
    que l instant présent est le plus important.......;bisous
    Christine

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  3. Ah bien, très bien, tout est rentré dans l'ordre, quel soulagement de se sentir écoutée et accueillie, n'est-ce pas ma Nini d'enfance? J'ai bien ragé pour toi, et bien trépigné dans mes prières auprès d'un Créateur qui comprend nos frustrations.
    Entre deux petits ou grands roupillons sur le clavier, écris, ma belle, tu as toujours eu des choses à dire, mais semble-t-il, plus que jamais. Tout cela sera lu par tes fidèles sur ton blog, et un de ces jours - le plus lointain possible - par ta postérité!
    Tu mentionnes la Vérité Source, quelle belle illustration!Je vais conserver en mon coeur ces deux mots, qui, alliés l'un à l'autre, prennent une dimension supplémentaire.
    Dors bien, Nini, avec ou sans ordinateur, sans douleur et sans peur, mais avec confiance et sérénité.
    Nous nous parlerons très vite. Plein de pensées tendres.

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